[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
L'ARTISTE, ENTERRÉ À LA SAUVETTE EN 1973, DEVAIT CETTE FOIS RECEVOIR UNE DIGNE INHUMATION, APRÈS UNE ULTIME CÉRÉMONIE. MICHELLE BACHELET AUX OBSÈQUES DE VICTOR JARA. PHOTO HÉCTOR ARAVENA |
Trente-six ans après l’assassinat du chanteur-compositeur Victor Jara sous la dictature (1973-1990), les Chiliens lui rendent un dernier hommage trois jours durant.
« C’est le saint-patron des chanteurs, je suis sûr qu’il n’y a pas un seul chanteur au Chili qui n’ait commencé à chanter et à gratter la guitare sur des textes de Victor Jara », lance Rodrigo Nuñez, troubadour depuis dix ans dans les cafés, les bus et la rue. A 35 ans, ce beau gars, un chapeau noir sur la tête, attend son tour pour monter sur scène et dévoiler au public un poème chanté qu’il a écrit la veille au soir pour Victor.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire